Petite escale au chaud dans les prémices de la forêt tropicale, dans le petit village de villa Tunari (290msnm, 150km à l'est de Cocha).


On s'y rend en truffi une fois encore. À nouveau un trajet folklorique, nous sommes 8 dans un minivan et voyageons avec des témoins de Jéhovah et des missionnaires.. La route est sinueuse, parfois goudronnée, parfois faite de galets, le chauffeur dépasse sans trop savoir ce qui vient en face et nous sommes coincé à l'arrière où il n'y a pas d'air. Finalement on arrive entier à villa et tombons directement sur un groupe de hippies chiliens qui nous invite à les rejoindre à leur hostel. Nous acceptons n'ayant aucune idée d'où dormir. On débarque sur un joli hostel, perché sur le fleuve Mateo avec une vue imprenable.


Même si l'hostel n'est pas super propre et que des bestioles courent de partout, l'ambiance y est bonne. Il y a 4 paons qui se pavanent dans le jardins et des jolies fleurs un peu partout. Nous planifions le lendemain dans les hamacs et bière à la main, pendant que le ciel s'assombrit et que la pluie commence à tomber. Finalement ce sera un orage monumental qui éclatera durant la nuit, que nous passerons en partie réveillés.


Le lendemain on se lève assez tard et partons visiter le parque Machia , qui recueille des animaux blessés. On y fait une belle prommenade de 2h et croisons de jolis singes en liberté dont certains nont pas peur de s'approcher des humains et même de se poser sur nous. Cependant, nous avons le malheur de vouloir manger nos empanadas une fois qu'ils se sont un peu éloignés... En quelques secondes l'un d'eux se précipite sur nous et tente de prendre le sac à dos. Nous sommes surpris de la puissance avec laquelle il se bat et s'accroche au sac. Finalement il nous laisse tranquille et repart la tête basse, l'air déçu. En redescendant nous prenons garde de ne pas nous laisser trop approcher. Par la même on récupère une partie des dizaines de bouteilles PET laissées en pleine nature par les visiteurs. C'est d'ailleurs un des points qui nous choque le plus en bolivie: les déchets jonchent les routes et rues, tout le monde jette à terre ses détritus et aucun tri des déchets n'est en vigueur.


Ce sera la seule activité que nous ferons sur ce lieu, la pluie étant annoncée et notre affinité pour l'humidité et la chaleur limitée.


Lendemain retour sur cochabamba puis bus de nuit sur la Paz.