Après otavalo nous sommes repassés quelques jours à Quitó pour visiter la ville autrement. De là, Lisa notre compère de route à Montañita nous rejoint en provenance de la jungle equatorienne pour un bout de voyage en Colombie.


Ainsi nous partons de Quitó dans la matinée pour 5h de bus jusqu'à la frontière au nord. Arrivés là bas, nous trouvons une foule immense devant les bureaux de l'immigration: des centaines de venezueliens en attente de vaccins, divers papiers et bon vouloir des autorités equatoriennes afin d'entrer sur le territoire. Scène prenante car de nombreux enfants font partie de la masse et les attentes semblent interminables pour eux particulièrement. Les autorités semblent complètement débordées par l'ampleur du phénomène. Les regards de ces gens sont d'une puissance insoutenable. Cela nous rappelle aussi la réalité européenne actuelle sauf que cette fois, on se la prend dans la gueule.


Côte Colombie, mêmes scènes d'attente. Nous passons par une file spéciale touriste. Ainsi le passage ne soi nous prendra au final que 2h. De là nous prenons un bus de nuit pour Cali, qui durera 11h. Là bas nous devrons retrouver la famille de Rosmery, amie des parents de Simon qui a gentiment proposé de nous héberger.


Arrivée à Cali, nous retrouvons sans souci la famille qui nous recommande de passer par Buenaventura où la maman a un logement, ce que nous acceptons. Cela rajoute 3h de route vers la côte et un pris excessivement élevé à comparaison d'autre trajet, on nous dit que la ligne n'a pas de concurrence et que peu de monde circule par là bas. Le trajet est parsemé de barrage de police: Buenaventura est en effet le principal port du pays et le point de départ de la cocaïne pour l'Europe et les us. Il y a aussi énormément de semi-remorques de 40t ce qui force notre chauffeur à des dépassements bien téméraires. Finalement nous arrivons à bon port (hihi). C'est une énorme ville qui vit au rythme du port et de la salsa,peuplée a une grande majorité d'afro-colombiens.


Nous sommes très chaleureusement accueilli par la maman, Carmen, qui nous fait visiter la ville de nuit après un verre sur la terrasse d'un hôtel surplombant le port. Impressionnant! On nous propose d'aller le lendemain à un plage accessible par bateau uniquement. Malheureusement le plan tombera à l'eau car le temps capricieux de la côte pacifique en a fait des siennes. Au vu des conditions météo, nous décidons de ne pas rester plus longtemps et partons le soir suivant notre arrivée direction Armenia, région du café au centre du pays.